martes, 19 de abril de 2011

LES TEMPS DU PASSÉ






1. L’imparfait


L’imparfait se forme à partir de la première personne du pluriel du présent de l’indicatif dont on enlève les désinences. On y ajoute les terminaisons –ais, -ais, -ait, -ions, -iez, -aient.
L’imparfait s’utilise :

Pour une action habituelle dans le passé. Ex : Tous les jours j’allais chercher mon pain au village.

Pour la description dans les récits au passé. Ex : La route était sinueuse et la tempête soufflait. La route était dure à faire.

Pour indiquer une action simultanée par rapport à un autre verbe au passé. Ex : il m’a dit qu’il ne me parlait que pour mes beaux yeux.

Il indique en général une action prise dans sa durée continue, sans que l’on prenne en compte ses limites. Ex : Il nageait sans s’essouffler et aurait pu continuer ainsi jusqu’à traverser la mer entière.

Il peut être utilisé pour un événement qui a failli se produire. Ex : Encore un peu et tu tombais ! Il indique un fait hypothétique rejeté dans le passé.

Enfin, il est utilisé après " si " dans les subordonnées hypothétiques pour signifier l’irréel du présent ou une condition qui a peu de chances de se concrétiser. S’il faisait beau aujourd’hui, nous irions à la plage. / Si j’étais riche, j’habiterais une maison en Corse.


2. Le passé composé

Le passé composé se forme à partir de l’auxiliaire être ou avoir au présent et du participe passé du verbe à conjuguer (voir fiche sur " le passé composé et les auxiliaires ").

Il s’utilise en général lorsqu’un événement est terminé. On prend donc en considération les limites de l’action et l’on en a une vision synthétique. Ex : J’ai terminé mes études de médecine en janvier 1977 après dix ans d’efforts acharnés.

On l’utilise dans les récits pour indiquer une succession rapide d’événements. Ex : Il l’a regardée sans sourire et puis il l’a contemplée un long moment. Ensuite il s’est retourné, a pris sa veste et est sorti, sans dire un seul mot.

Il peut marquer l’antériorité par rapport au présent et crée un lien direct entre avant et maintenant. Ex : Tu as trop mangé de chocolat et à présent tu es malade. Il est donc toujours employé au présent après des marques temporelles comme quand, après que, dès que, une fois que, aussitôt que etc. Ex : Une fois qu’elle l’a accompagné au bureau, elle emmène les enfants à l’école.

On l’utilise par conséquent dans l’expression de la condition supposée réalisable. Ex : Si tu as trop mangé de chocolat, tu auras mal au ventre.


3. Le Plus-que-parfait


Le plus-que-parfait se forme de la même façon que le passé composé, excepté en ce qui concerne les auxiliaires qui sont à l’imparfait.

Il indique presque toujours une antériorité par rapport à un autre temps du passé, imparfait, passé composé ou passé simple. L’action décrite par le plus-que-parfait est donc achevée. Ex : Pierre perdit le stylo qu’il avait acheté et en fut très peiné.

Il s’utilise dans les subordonnées hypothétiques en corrélation avec le conditionnel passé pour suggérer une action irréelle dans le passé. Ex : Si j’avais su que tu viendrais, je ne serais pas retourné chez moi et serais resté chez un ami.

EXEMPLE: http://www.tapis.com.au/studentbook2/Unit11/u11_situation_a01.html

PRATIQUER:

1. http://www.estudiodefrances.com/exercices/conjugaisons.html






























LA NOMINALISATION

La / une phrase verbale est toujours organisée autour d'un verbe, ou de plusieurs verbes.

La / une phrase nominale est une phrase construite sans verbe, autour d'un nom. On trouve des phrases nominales dans certaines questions ou exclamations, des slogans, dans les indications de décors, dans des prescriptions, et surtout dans les titre de presse.

L'emploi de la phrase nominale permet de mettre en valeur certains effets stylistiques : elle donne une impression de raccourci, d'accélération, qui permet de renforcer une idée ou une émotion. On la rencontre également dans des portraits ou des descriptions.

On utilise ce procédé dans la presse parce que sans verbe, une phrase est réduite à son minimum, et ne garde que les mots essentiels. L’accent est mis sur l’essentiel du message c’est à dire un mot.

Dans les titres de presse, le but est donc d’éliminer le verbe pour concentrer la lecture sur le terme le plus fort de l’information pour qu’il ait un effet choc.

Pour avoir des exemples allez sur http://www.xtec.es/~sgirona/fle/nominalisation_index.htm



S´EXERCER:

1. http://www.club-forum.com/exercice07.asp?rub=6&f=2&idunite=34&suiv=2&prec=0&nbexo=1&idexo=310

2. http://platea.pntic.mec.es/~cvera/hotpot/nominalisationw2.htm

3. http://www.rambouillet.com/exercices/fl4/sup11.htm

4. EXCEPTIONS:

http://www.club-forum.com/exercice07.asp?rub=6&f=2&idunite=36&suiv=2&prec=0&nbexo=1&idexo=340

http://www.club-forum.com/exercice07.asp?rub=6&f=2&idunite=36&suiv=2&prec=0&nbexo=1&idexo=339

http://www.club-forum.com/exercice07.asp?rub=6&f=2&idunite=34&suiv=2&prec=0&nbexo=1&idexo=312